- pékinois
-
• av. 1874; de Pékin, n. d'une ville de Chine1 ♦ De Pékin. N. m. Dialecte mandarin parlé dans le nord de la Chine et choisi pour devenir la langue nationale du pays.2 ♦ N. m. (1923) Petit chien de compagnie à tête ronde, face camuse, oreilles pendantes, poil long.pékinois, oiseadj. et n.d1./d adj. De Pékin.d2./d n. m. Dialecte du chinois, parlé à Pékin et dans le nord de la Chine, devenu langue commune du pays.⇒PÉKINOIS, -OISE, adj. et subst.A. —De Pékin.1. (Celui, celle) qui est originaire de la région de Pékin ou qui y habite. La «langue parlée» se différencie elle-même, dans sa réalité orale, en une multitude de dialectes et de patois qui se distinguent surtout par la prononciation aberrante des mêmes mots, dans une moindre mesure par le vocabulaire lui-même et par certaines particularités grammaticales; ces différences sont assez considérables pour qu'un Pékinois ait autant de peine à apprendre le cantonais qu'un Parisien le provençal (Encyclop. univ. t.4 1969, p.310).2. LING., subst. masc. sing. Dialecte du nord de la Chine, choisi comme langue officielle du pays. «J'ignore les langues étrangères», dit Tchen en pékinois (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p.186). De nos jours encore, à Pékin, à Shangai et à Canton, on lit les mêmes textes, en les prononçant tantôt à la manière de Shangai, tantôt à la manière de Canton (à moins qu'on ait appris à les lire conformément à la «phonologie nationale», celle de la langue commune qui repose sur le pékinois) (Encyclop. univ. t.4 1969, p.311).B. —Épagneul nain, à face aplatie, à queue en panache, à fourrure abondante, originaire de Chine. (Chien, épagneul) pékinois. Le pékinois s'était dressé sur ses pattes et flairait l'écuelle. Il s'étira (...) et tourna désespérément vers sa maîtresse sa petite truffe aplatie (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p.226). Le Pékinois a de grands yeux sombres et ronds à l'expression intelligente. Pendant des siècles, il a été le favori des empereurs de Chine qui, seuls, avaient le droit de posséder ce joli chien de salon (Animaux 1981).— P. compar. La voilette chenillée tendue sur son nez de pékinois [de Lotte] (COLETTE, Apprent., 1936, p.53).Prononc. et Orth.:[pekinwa], fém. [-wa:z]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. a) 1874 adj. «de Pékin» (Lar. 19e); b) 1874 subst. «habitant de Pékin» (ibid.); c) 1933 ling. (MALRAUX, loc. cit.); 2. 1923 «chien d'agrément du groupe des épagneuls nains» (Lar. univ.). Dér. de Pékin, nom géogr.; suff. -ois, v. -ais. Fréq. abs. littér.: 13.pékinois, oise [pekinwa, waz] adj. et n.❖1 Qui se rapporte à Pékin et/ou à ses habitants. || La population pékinoise. — N. m. et f. || Les Pékinois et les Cantonais.♦ N. m. Ling. Dialecte du chinois parlé dans le nord de la Chine et choisi pour devenir la langue nationale du pays.2 N. m. (1923). Petit chien de luxe, à la tête ronde, à la face camuse, aux oreilles pendantes, au poil long.0 Les oreilles du pékinois, paresseusement échoué sur le tapis, eurent un faible frémissement. Anne avait acheté cette boule de soie blonde à l'Exposition de 1900, et elle s'obstinait à traîner partout avec elle cette merveille décrépite, aux dents gâtées, et au caractère grognon.Martin du Gard, les Thibault, t. VI, p. 9.
Encyclopédie Universelle. 2012.